Passionné de sciences et de technologies, Michel Bruel a passé l'essentiel de sa carrière au CEA-Leti, un laboratoire dédié à l'électronique et aux technologies de l'information. Dans cet écrin au coeur des montagnes grenobloises, il a mis la physique au service du tissu industriel français. Aujourd'hui à la retraite, l'inventeur de la technologie SmartCut, qui améliore l'efficacité énergétique des microprocesseurs, continue à travailler en tant que consultant auprès de PME et de Soitec. Le chercheur a en effet gardé des liens étroits avec la société qui a industrialisé le procédé SmartCut pour la fabrication de semi-conducteurs dédiés à l'électronique, au photovoltaïque, à l'automobile et à l'éclairage
« J'ai toujours plein d'idées. Je suis passionné par le métier », glisse Michel Bruel. Peu loquace quand il s'agit de parler de lui, Michel Bruel est intarissable sur la science. « J'ai un besoin de créer, lié à mon adolescence, je pense. Deux professeurs de physique et de mathématique du lycée Foch, à Rodez, m'ont fait aimer les sciences. »
Une technologie industrialisable en masse
Les outils du CEA-Leti seront le terreau de sa créativité. Il y entre en tant qu'ingénieur après son service militaire. Sa vision décloisonnée de la science, son imagination nourrie par la lecture de Jules Verne - « dans L'île mystérieuse, il y a un ingénieur qui construit des outils à partir de rien », se rappelle-t-il - et son sens de l'effort sont les pivots de sa découverte de la technologie SmartCut.
Dans les années quatre-vingt, à la demande de l'administration militaire, le Leti planche sur la[…]
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