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Si la fission nucléaire est contrôlée depuis longtemps, ce n’est pas le cas de la réaction de fusion, responsable de l’énergie des étoiles, mais bien plus difficile à maîtriser. Elle fait l’objet de programmes de recherches ambitieux, dont le plus connu ITER auquel participe la France, qui font déjà travailler de nombreux scientifiques et industriels dans le monde.
L’exploitation de la fusion nucléaire sur terre nous permettrait de disposer d’une source d’énergie durable, aux matières premières nécessaires pratiquement illimitées. La grande majorité des voies technologiques empruntées pour y parvenir s’appuient sur la fusion du deutérium et du tritium, deux isotopes de l’hydrogène, pour laquelle il faut être capable de porter la matière à plus de 100 millions de degrés dans une chambre fermée, par confinement magnétique. A terme, un réacteur efficient doit pouvoir récupérer en continu suffisamment d'énergie issue des réactions de fusion pour assurer son fonctionnement et produire de l’électricité.
Parmi les différents acteurs internationaux, la France est un spécialiste du nucléaire sur laquelle il faut compter. En témoigne la décision prise en 2005 de construire le tokamak ITER en France à Cadarache. Tout comme le Laser MégaJoules destiné à simuler le fonctionnement de l’arme nucléaire par la production de "micro" réactions de fusion, le projet ITER fait d’ores et déjà travailler de nombreux industriels, dont les français les plus connus s’appellent Thalès, Bull ou encore Air Liquide.