L'agence confirme son soutien au lanceur Ariane 5, central, en dotant les programmes d'augmentation de performances de la fusée (Ariane 5 Plus, Arta-5, Infra) de 1,6 milliard d'euros. Dès mi-2002, sa capacité d'emport sera portée à 10 tonnes, puis à 12 tonnes en 2006. Au sol, le programme Infra permettra de corriger la disparité de concurrence existant entre le lanceur Ariane et les lanceurs américains qui utilisent pratiquement gratuitement les bases de lancement américaines.
En matière de télécommunications, feu vert est donné au programme Galileo (système de navigation concurrent du système GPS américain). La première tranche d'un milliard (moitié Esa , moitié Union européenne) a été votée, sur un coût total estimé à 2,7 milliards d'euros.
Un petit milliard d'euros (contre 1,5 espérés) sera consacré aux programmes de R&D en télécommunications par satellites, Artes, destinés à enfanter de nouvelles génération de satellites (par exemple, la plate-forme commune Alphabus d'Alcatel Space et Astrium).
Le grand chapitre de l'observation de la terre n'a pas non plus atteint le niveau demandé, à l'exception de l'initiative de surveillance globale de l'environnement et de sécurité (GMES, effet de serre, catastrophes naturelles, ressources... ) qui recueille 83 M€.
Enfin les parents pauvres sont le programmes d'exploration humaine ou robotisée du système solaire (Aurora) et l'exploitation de la Station spatiale internationale (ISS).