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Les recherches sur les plastiques biosourcés, issus des raffineries de deuxième génération, portent sur le traitement de la biomasse grâce au concours d'organismes vivants. Au programme : le coût et l'efficacité des enzymes, ainsi que la fermentation des pentoses.
S'affranchir des hydrocarbures pour produire des polymères à partir de bois, de bagasse de canne ou de déchets verts : c'est désormais la tâche d'enzymes et de micro-organismes introduits dans les raffineries de seconde génération. Après une étape préalable - impliquant un procédé physico-chimique qui permet de déstructurer la lignocellulose en différents composants (cellulose, hémicellulose et lignine) - ces facilitateurs d'hydrolyse et de fermentation entrent en scène.
Par exemple, des cellulases. Actives sur les celluloses, ces enzymes vont hydrolyser la biomasse, c'est-à-dire transformer l'hémicellulose et la cellulose en sucres utilisables par les micro-organismes fermentaires pour fabriquer les intermédiaires tels l'éthanol, l'acide lactique ou encore l'acide succinique. Lesquels entrent dans la composition finale, entre autres, des plastiques biosourcés. « Au niveau des enzymes, il s'agissait d'améliorer l'efficacité des cellulases dont on dispose pour l'hydrolyse initiale de la biomasse et la mise à disposition de sucres fermentescibles », explique Michael O'Donohue, directeur de cherche à l'Institut national de la recherche agronomique (Inra) et au Laboratoire d'ingénierie des systèmes biologiques et des procédés (LISBP).
Des enzymes obtenues par manipulation génétique
Du côté des micro-organismes, « des[…]
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