À l'institut de nanosciences de l'université de l'Oregon, Darren Johnson et ses collègues ont développé une molécule de la famille des chélates, capable de piéger sélectivement l'arsenic dans l'eau de consommation. Cette molécule, constituée d'atomes de carbone, de soufre et d'hydrogène, présente une structure creuse où vient s'enfermer l'arsenic. Ces travaux entrent dans le cadre de la réglementation toujours plus sévère concernant l'arsenic. Aux États-Unis, la concentration maximale admise d'arsenic dans l'eau potable (50 ppb) sera ramenée à 10 ppb d'ici à 2006.
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