![[Dossier Impression 3D] La thermique des moules sous contrôle](/mediatheque/9/4/2/000048249_600x400_c.png)
Prodways réalise, par fusion laser, des canaux de refroidissement qui épousent la forme de la pièce.
L’arrivée à maturité des procédés de fabrication additive métal offre de nouvelles possibilités dans la conception des moules. En particulier pour améliorer la régulation thermique du moulage grâce au conformal cooling.
Si la fabrication additive a su séduire les industriels pour la production directe de pièces, elle joue également un rôle de plus en plus important dans des étapes intermédiaires de fabrication. Ainsi, près de 20 % des pièces imprimées dans le monde par l’industrie sont de l’outillage, selon le rapport du cabinet Wohlers de 2018. Dans ce domaine, les moules pour la plasturgie ou le matriçage des pièces métal ont le vent en poupe.
« Il y a quelques années, les moules imprimés en 3D relevaient surtout du prototypage rapide, explique Céline Razat, experte de l’impression 3D passée chez Segula Technologies. Aujourd’hui, ces outils apportent de la valeur ajoutée à la pièce finie. » Michelin a été précurseur en produisant par fusion laser sur lit de poudre (SLM) plus d’un million d’exemplaires d’inserts de moules métalliques destinés à structurer les sillons de ses pneumatiques haut de gamme. « Ces empreintes ont des géométries complexes, hors de portée de l’usinage traditionnel », souligne Jean-Luc Laval, le directeur marketing d’AddUp, la coentreprise entre Michelin et Fives spécialisée dans l’impression 3D métal.
Conformal cooling
La liberté de conception offerte par la fabrication additive permet aussi aux[…]
Pour lire la totalité de cet article, ABONNEZ-VOUS
Déjà abonné ?
Pas encore abonné ?
vous lisez un article d'Industries & Technologies N°1032-1033
Découvrir les articles de ce numéro Consultez les archives 2020 d'Industries & Technologies