Avec son concept « Separate Keitai », lancé au Japon sous la référence F-04B, NTT Docomo, le premier opérateur mobile nippon, casse le téléphone portable en deux. D'un côté, l'écran tactile. Il offre les fonctions de smartphone et de télévision. De l'autre, le clavier. Il fait office de périphérique sans fil. Les deux parties se détachent manuellement tout en restant reliées par une liaison radio Bluetooth. En les rapprochant, elles se rassemblent spontanément par l'attraction d'un aimant. Elles disposent chacune d'une batterie au lithium-ion de 800 mAh. Au-delà d'une certaine distance, elles se mettent à émettre un double signal sonore et lumineux, utile pour la recherche d'une partie perdue. L'écran séparé peut recevoir un picoprojecteur optionnel. Le téléphone, fabriqué par Fujitsu, se transforme alors en un appareil capable de projeter les photos prises avec la caméra intégrée à 12,2 mégapixels, le clavier servant de télécommande. Basé sur la technologie DLP de Texas Instruments, le picoprojecteur offre une luminosité de 8 lumens, une résolution de 854 x 480 pixels et une autonomie de deux heures.
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