
© BWH - Khademhosseini Lab.
Une équipe de chercheurs est parvenue à fabriquer des vaisseaux sanguins artificiels à l'aide d'une technique d'impression 3D. Ces travaux pourraient conduire à des avancées dans la bio-ingénierie de précision.
La création de vaisseaux sanguins artificiels est particulièrement difficile, notamment à cause de leur petite taille, de leur fragilité et de la complexité de leur disposition dans les tissus vivants. Une équipe de chercheurs du centre de R&D du Brigham and Women's Hospital vient d'effectuer une avancée dans le domaine en utilisant une technique d'impression 3D.
Pour y parvenir, ils ont d'abord fabriqué un modèle en fibre d'agarose (un polymère non-ramifié), qu'ils ont ensuite recouvert d'hydrogel. Une fois l'hydrogel en place, il a été renforcé par un photo-enchaînement polymérique. L'aspect novateur de cette approche est que les modèles utilisés sont suffisamment solides pour être retirés physiquement au lieu d'avoir à les dissoudre, une méthode qui présente des risques pour les cellules présentes dans le gel avoisinant. Une fois le modèle retiré, l'hydrogel agit comme un moule dans lequel s'opère la vascularisation. Les chercheurs ont pu construire plusieurs réseaux de micro-canaux présentant différentes architectures de cette manière.
Les travaux ont été publié dans la revue spécialisée Lab on a Chip de la Royal Society of Chemistry. Ci-dessous, une vidéo présentant les recherches :