
La biologie peut intervenir à différents niveaux dans la production de textiles : soit pour transformer la matière première en vue de fabriquer le tissu ; soit pour modifier le tissu, afin de lui apporter de nouvelles propriétés. C’est pour l’instant principalement la première voie qui est exploitée.
Le projet Biotic (pour Biotechnical functionalisation of (bio)polymeric textile surfaces) de l’ Université de Gand, en Belgique, s’intéresse au contraire à la deuxième voie. Les chercheurs utilisent en particulier des enzymes pour modifier des fibres synthétiques, comme le polyéthylène téréphtalate (PET). L’ajout des agents biologiques leur a permis d’augmenter le caractère hydrophile du matériau, sans changer pour autant ses propriétés.
Les enzymes véhiculeraient bien d’autres atouts pour des applications textiles, parmi lesquelles la biodégradation ou encore la nanostructuration. Le projet Biotic a été financé dans le cadre du septième programme-cadre européen de recherche et de développement (7e PCRD).
Ludovic Fery
Pour en savoir plus : http://www.ugent.be/