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Le nouveau projet de recherche Cleanwater doit développer un procédé à base de nanotechnologies. Il vise à dépolluer l’eau par la lumière naturelle.
Une thèse doit débuter ce mois-ci à l’Ecole des Mines de Nantes. Elle fait partie d’un projet de recherche international, Cleanwater. Démarré en juin pour trois ans, ce programme doit déboucher sur un procédé inédit de dépollution des eaux, en particulier celles contenant des pesticides ou des polluants comme les perturbateurs endocriniens.
Sept pays réunis
Avec un financement européen de 1,7 millions d’euros, Cleanwater rassemblera au total 30 chercheurs issus de 7 pays (Grèce, Italie, Royaume-Uni, Espagne, Portugal, France et Etats-Unis). Il reposera sur la dépollution par photocatalyse. Cette technique traite l’eau grâce aux propriétés de nanoparticules comme celles de dioxyde de titane. Mais elle requiert une irradiation à la lumière ultraviolette pour activer les processus. Le but du projet est de se passer des rayons UV et de fonctionner à la lumière naturelle du soleil. Pour y parvenir, Cleanwater prévoit de concevoir un procédé à base de nanotubes de carbone, de nanostructures en titane et de membranes de nanofiltration.
Thomas Blosseville