
Des chercheurs français ont mis au point une méthode de stockage de l’énergie novatrice, reposant sur la synthétisation de nanoparticules de dioxyde d’étain à l'intérieur des pores d'un matériau carboné. Ce matériau présente des performances remarquables en tant qu'électrode négative dans des batteries lithium-ion.
Le développement de nouvelles générations de batteries lithium-ion, notamment pour véhicules électriques, est plus que jamais au cœur des priorités des recherches. Conscient de ces enjeux stratégiques, le réseau RS2E (Réseau sur le stockage électrochimique de l’énergie) se mobilise pour répondre aux besoins énergétiques de demain.
Des chercheurs de l’institut de science des matériaux de Mulhouse et de l’institut Charles Gerhardt de Montpellier, deux structures membres du RS2E, ont mis au point, par un procédé simple et respectueux de l’environnement, un composite carbone-dioxyde d’étain (SnO2) présentant des propriétés électrochimiques remarquables. Leurs travaux font l’objet d’un brevet et d’une publication dans la revue Advanced Energy Materials.