
L'éponge en nanocellulse absorbe le Toluène (en rouge) mais repousse l'eau (en bleu).
Une éponge formée de nanofibrilles de cellulose, capable de récupérer sélectivement les pollutions huileuses, a été mise au point par deux chercheurs, Gilles Sèbe du LCPO de l’université de Bordeaux 1 et Philippe Tingaut, de l’Empa près de Zurich, lauréats pour cette éponge du Prix des techniques innovantes du salon Pollutec.
Les matériaux à base de polypropylène, polystyrène, argiles, silice ou graphite capables d'absorber l'huile sans retenir l'eau ont une absorption limitée et un coût élevé. Les deux chercheurs sont allés chercher dans la cellulose issue de sous-produits de l’agriculture, comme la paille d’avoine, de quoi faire un matériau hydrophobe qui piège les huiles, et ceci grâce à un procédé facile et peu coûteux. Après désintégration du substrat cellulosique de départ par des procédés mécaniques issus de l’industrie papetière – la défibrillation de la pâte à papier - , ils ont obtenu des nanofibrilles de cellulose enchevêtrées,[…]
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