Des commutateurs atomiques ont été développés par une équipe de chercheurs de l’Institut de nanotechnologies d'Edmonton (Canada), dirigée par Robert Wolkow, en collaboration avec l’Institut Max Planck à Hambourg (Allemagne). Ces commutateurs, destinés aux nanotechnologies, sont 100 fois plus petits que les plus petits commutateurs et transistors actuellement sur le marché. Les résultats de leurs recherches ont été publiés dans la revue scientifique Nature Communications, fin octobre.
Commencée il y a environ un an, l’étude a rapidement progressé. « A un moment donné, nous avons réalisé que nous étions capables de commuter des atomes uniques (boîtes quantiques en silicium), les faisant passer d’une charge neutre à une charge positive. Cette charge positive ouvre une barrière, permettant aux électrons de passer du substrat de silicium à la surface. Ce flot est possible seulement quand l’électrode qui reçoit le courant à la surface est positionnée sur un des atomes de silicium (boîte quantique) », détaille le chercheur, qui travaille depuis 25 ans sur les propriétés atomiques du silicium.[…]
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