
Réalisé par Siradel, ce jumeau numérique en 3D d’un quartier de Strasbourg représente l’impact des nouvelles mobilités sur le bruit urbain. En rouge, le volume sonore estimé atteint 60 dB, en jaune 45 dB.
La smart city est un terrain de jeu privilégié pour la division digitale d’Engie. Focus sur cinq initiatives innovantes qui exploitent les données au service des collectivités.
Au quartier général de la branche digitale d’Engie, à Paris, c’est dans une ambiance de start-up que sont conçus les outils numériques des futures smart cities. Dans des locaux lumineux et ouverts, « propices aux échanges » selon ses occupants, spécialistes de la donnée, codeurs et architectes réseaux planchent sur des logiciels capables de capter et digérer les flux d’information générés par les réseaux urbains. Créé en 2016 pour valoriser les données produites par l’énergéticien, Engie Digital a étendu son activité à d’autres secteurs. C’est désormais sur de nombreuses facettes des villes que travaillent les 200 experts du QG parisien. « Il y a une explosion des données dans les villes, car avec le développement de l’internet des objets, tout dispositif physique peut se mettre à communiquer, commente Olivier Sala, le directeur général. Cet afflux de données dans un monde de plus en plus complexe est un formidable terrain de jeu pour nos logiciels, qui se nourrissent de complexité. » Ces outils à destination des collectivités ont vocation à être interopérables pour compléter l’offre de services. De quoi faire miroiter un urbanisme optimisé grâce au numérique.
Livin’ : la gestion en temps réel des infrastructures
Éclairage public, caméras de sécurité, régulation du trafic, bornes de recharge électrique, qualité de l’air… Autant de paramètres surveillés par le logiciel Livin’. En récoltant les données obtenues au moyen de capteurs LoRa et en se connectant directement aux interfaces de programmation (API) des fournisseurs de services, la plate-forme offre une vision globale en temps réel de la ville. « Livin’ permet aux métiers de communiquer entre eux, indique Vincent Vandenberge, son responsable. Si des capteurs détectent une pollution atmosphérique, notre outil envoie automatiquement des messages d’alerte ou contrôle des systèmes de gestion du trafic. » Déjà en service dans plusieurs villes, le logiciel est principalement utilisé pour la surveillance de la qualité de l’air et la fluidification du trafic. Il sera déployé en 2020 à Livourne (Italie) afin de gérer toutes les fonctionnalités des équipements urbains, une première.
Smart Institutions : un campus plus sobre en énergie
Véritable laboratoire géant de la ville intelligente, Smart Institutions a été déployé sur le campus de l’Université d’État de l’Ohio pour exploiter et optimiser l’ensemble de ses infrastructures de production et de distribution d’énergie (vapeur,[…]
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