Conservateur ou acidifiant alimentaire, agent hydratant des crèmes cosmétiques, monomère pour la plasturgie... L'acide lactique obtenu par fermentation bactérienne trouve déjà de nombreuses applications. Le français Akaeno a opté pour une matière première un peu différente des ressources alimentaires généralement utilisées par ses concurrents. « Nous nous concentrons sur les effluents biodégradables de l'industrie agroalimentaire et chimique », précise Abdelkader Guellil, directeur de la division biotechnologies. Fin octobre, l'industriel a sélectionné 30 souches capables de produire l'acide organique, parmi sa banque de 500 microorganismes. Comme elles se développent en présence d'oxygène, une culture en milieu ouvert (en bassins par exemple) est envisagée à terme. Néanmoins, la prochaine étape est le démarrage, mi-2012, d'un bio-réacteur fermé d'une capacité de quelques tonnes par an.
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