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Les fab labs ? Ce ne sont pas "que" des espaces communautaires permettant à des particuliers de fabriquer, grâce à une imprimante 3D, l'objet de leur choix. Ils se révèlent très utiles aussi aux entreprises comme l'ont expliqué plusieurs créateurs de fablabs lors d'une conférence au festival du numérique Futur en Seine. Une leçon dont on peut tirer cinq (bonnes) raisons de succomber à cette nouvelle mode en matière d'innovation.
1. Du matériel en libre accès
Imprimantes 3D, appareils de découpe laser, fraiseuses… Les 150 à 200 porteurs de projets qui souhaitent en ce moment créer un fablab en France le savent : pour créer un espace de conception et de production d'objets par des particuliers ou des entreprises, il faut être équipé de machines de fabrication numérique. Nicolas Lassabe, qui a créé en 2009 le premier fablab français Artilect, s'apprête à investir 200 000 euros dans du matériel « destiné spécifiquement aux professionnels ».
Ces machines permettent à de très jeunes start-up de réaliser facilement et pour une somme modique (le simple prix d'un abonnement annuel de 30 euros chez Artilect) des prototypes. Elles peuvent ensuite convaincre plus facilement d'éventuels investisseurs, ou un accélérateur de start-up, de la valeur de leur projet. La start-up Naïo Technologies a par exemple a développé Oz, un robot capable de désherber tout seul, grâce au fablab Artilect.