
Vue externe du coeur Carmat.
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L'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a autorisé le mardi 24 septembre 2013 la société Carmat à mener une étude clinique de faisabilité sur quatre patients. Trois hôpitaux français sont ainsi autorisés à opérer.
L’Hôpital européen Georges Pompidou à Paris, le Centre chirurgical Marie Lannelongue du Plessis-Robinson, et l’hôpital Laënnec-Nord du CHU de Nantes, peuvent démarrer le recrutement de personnes en insuffisance cardiaque éligibles à la transplantation de la prothèse de Carmat. En plus de l’état de santé, les chirurgiens doivent s’assurer de la compatibilité anatomique du patient avec le cœur artificiel : la société fondée par Alain Carpentier estime que ce sera le cas pour 65% des individus, et plus favorablement des hommes.
L’étude de faisabilité qui démarre consistera à évaluer la survie des patients transplantés à un mois. Si les résultats ne sont pas au rendez-vous, ils seront orientés vers une greffe de cœur totale.
En mai dernier, Carmat annonçait déjà avoir reçu une autorisation pour quatre autres pays : la Belgique, la Pologne, la Slovénie et l’Arabie Saoudite. Celle de l’ANSM comble finalement l'attente de la PME francilienne, qui l’avait initialement planifiée pour la fin 2011.
Ludovic Fery