
© Carmat
[Start-up – entreprises]
Plus besoin de présenter Carmat, l’entreprise française à l’origine du cœur artificiel déjà implanté chez trois patients.
Cette innovation « made in France » s’appuie sur deux groupes motopompes miniatures qui permettent l’ajustement du débit sanguin dans les deux cavités ventriculaires du patient. Un dispositif électronique, intégré au cœur artificiel, permet quant à lui de réguler la prothèse en fonction des besoins du patient grâce à des données récoltées par l’intermédiaire de capteurs et traitées par un microprocesseur. Pour l’heure, le cœur fonctionne à l’aide d’une batterie lithium-ion qui propose une autonomie allant de trois à cinq heures. Toutefois, Carmat développe actuellement une pile à combustible en partenariat avec l’entreprise iséroise PaxiTech. Celle-ci pourrait offrir une autonomie d’au moins 12 heures pour un maximum de 3kg.
Le 2 mai dernier, un deuxième patient ayant reçu un cœur artificiel Carmat est décédé à la suite de complications. Après avoir reçu cette prothèse, le patient avait mené une vie « quasi normale » pendant neuf mois. Ce second décès ne devrait pas remettre en cause la poursuite des expérimentations menées par Carmat.