Premiers à employer les drones pour des tâches précises, comme le Northrop Grumman RQ-4 Global Hawk, les militaires ont inspiré les civils. Exemple : le drone Staff imaginé par le Service interdépartemental d'incendie et de secours (SDIS40), le constructeur Fly'n'sense et le cluster Aetos. Grâce à sa caméra embarquée, il permet aux pompiers de suivre et de déterminer en temps réel le périmètre de feu. Moins onéreux qu'un hélicoptère, il offre des capacités d'atterrissage-décollage plus étendues, fournit des images géolocalisées et son plan de vol peut être changé à tout moment.
Les appareils équipés de systèmes vidéo pour permettre à l'homme de voir là ou il ne peut pas aller forment aujourd'hui le gros du bataillon des drones à usage civil. « Dans les années à venir, le développement du marché passera par celui des capteurs, par exemple celui des modèles hyperspectraux avec des applications dans le domaine de l'agriculture, pour mesurer un certain nombre de caractéristiques des plantations », estime Trang Pham, manager du cluster Aetos, formé par Thales avec le conseil régional d'Aquitaine.
À condition de poursuivre l'effort de miniaturisation. Actuellement, la charge utile des drones civils est en moyenne d'une centaine de grammes, pour un drone de 2 à 5 kg avec une autonomie de 20 à 30 minutes. La masse maximale embarquée est de 2 kg. « La réglementation actuelle ne permettant de faire voler que de petits drones, il y a un travail de miniaturisation de l'ensemble[…]
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