Pour éviter la délocalisation, le fabricant français de solutions d'impression thermique ouvre ses activités industrielles à la sous-traitance.
La sous-traitance est-elle la solution miracle pour éviter la délocalisation ? A en croire Axiohm, la réponse est affirmative. Le spécialiste français des solutions d'impression thermique a en effet décidé d'ouvrir ses activités industrielles à la sous-traitance. Motif : l'activité propre à la société, qui consiste à développer et fabriquer des systèmes d'impression pour les systèmes d'émission de reçus de paiement, de billets de transports ou de résultats de mesure, ne suffit plus pour rentabiliser l'infrastructure industrielle. En s'ouvrant à la sous-traitance, la société, dont le siège social se situe à Montrouge (92) et l'usine de production à Puiseaux (45), espère réduire ses coûts en amortissant mieux ses investissements industriels.
Axiohm n'est pas la première société en électronique à choisir cette option. Le site industriel de Sony à Ribeauvillé, en Alsace, qui fabrique notamment des téléphones mobiles pour Sony Ericsson, applique depuis des années cette stratégie. De même pour le site industriel de Canon à Liffré, en Bretagne, qui assemble des copieurs et recycle des cartouches d'impression. Récemment c'était au tour de Sagem de se lancer dans la sous-traitance du développement et de la fabrication de téléphones mobiles. La filiale du groupe Safran a notamment gagné deux contrats de réalisation de téléphones portables, l'un pour l'opérateur britannique Vodafone et l'autre pour la marque Sony Ericsson.
Ridha Loukil
Pour en savoir plus : http://www.axiohm.fr