Et c'est un cinéaste canadien, du nom de Rob Spence, qui pourrait en être le représentant. Il se fait d'ailleurs appeler Eyeborg. Il s'est fait greffer un oeil électronique à la place du vrai, perdu lors d'un accident de chasse. Cette prothèse combinant une caméra miniature et un transmetteur radio est l'oeuvre d'un ingénieur au chômage qui a modifié un endoscope, un instrument médical servant à filmer l'intérieur du corps lors de certains examens. La troisième version de cet oeil électronique n'est pas connectée au cerveau.
Elle se contente de transmettre sans fil ses images à un écran portable. Ainsi, on peut suivre en direct tout ce qu'elle observe. Rob Spence est ravi. Il prépare un long-métrage sur les prothèses high-tech qu'il compte tourner entièrement avec son oeil-caméra. Une façon pour lui de montrer les dangers de la vidéosurveillance à outrance. À voir.
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