A partir de l'automne prochain, 21 coopératives d'Hokkaïdo informeront et conseilleront leurs agriculteurs sur la qualité de leur production rizicole, grâce aux données fournies par la photographie satellite infrarouge.
D'après les chercheurs, un taux trop élevé en nitrogène génère plus de chlorophylle, ce qui rend les feuilles plus vertes, et favorise la production de protéines, facteur de mauvais goût du riz.
A partir de rizières témoins et de l'analyse de la colorimétrie foliaire des plants de riz, les photos prises par le satellite Ikonos permettront d'estimer la teneur en protéines des riz cultivés et d'élaborer une carte de référencement.
Cet outil aidera les agriculteurs à décider du meilleur moment de la récolte. La comparaison entre les données fournies par le satellite et les analyses chimiques des récoltes offriront aux agriculteurs un outil d'aide à la décision pour les années à venir.
Stéphanie Cohen