
Nao, le petit robot humanoïde fraçais qui s'impose dans les labos nippons.
Après avoir remplacé le chien Aibo de Sony sur les minis terrains de foot de la coupe du monde de robots, Nao (le robot de la société française Aldebaran Robotics) prend possession des laboratoires tokyoïtes.
L’université de la capitale nipponne a en effet annoncé qu’elle se portait acquéreuse de 30 Nao pour mener à bien ses expérimentations. Les petits humanoïdes seront répartis dans plusieurs laboratoires pour les études des mouvements et de la communication entre les hommes et les robots, des travaux basés sur le développement d’applications pour Nao. C'est-à-dire de programmes utilisant les fonctionnalités du robot (vision, voix, reconnaissance vocale, mouvements, sensibilité au toucher).
Le programme de partenariats éducatifs d'Aldebaran Robotics encourage les universités à adopter Nao comme outil pédagogique pour leurs étudiants.
Pourquoi ce choix fait par l’une des plus prestigieuses universités du pays des robots ? Une question de rapport qualité/prix selon le PDG de la société françaises. Nao n’a peut-être pas les capacités des robots nippons les plus avancés, mais il est vendu à un prix raisonnable (12 000 euros l’unité). D’autant que le programme éducatif proposé par Aldebaran Robotics offre des tarifs préférentiels aux établissements universitaires présentant des projets pédagogiques intéressants. L’université de Tokyo a ainsi obtenu les robots français à moins de 10 000 euros pièce.
Charles Foucault.