
Un avion de légende
© JF Prevéraud
Plus connu sous son surnom anglais que sous son vrai nom de Douglas C-47, le Dakota est resté dans la mémoire collective comme l’avion des paras du D-Day. Mais 70 ans plus tard certains continuent de voler.
Lorsque l’US Air Force décida de s’équiper massivement d’avions de transport, elle s'est tournée vers le constructeur Douglas Aircraft à Long Beach en Californie pour qu’il développe rapidement une version militaire de son DC-3, utilisé par nombre de compagnies aériennes civiles américaines depuis le milieu des années 30 pour assurer des liaisons entre les grandes villes américaines.
Caractéristiques du C-47
Motorisation
- 2 moteurs en étoiles Pratt& Whitney R 1830 de 1 200 cv à 2 700 tr/min
Performances
- Vitesse maxi : 353 km/h
- Vitesse de croisière : 296 km/h
- Plafond : 7 300 m
- Autonomie 3 825 km
Dimensions
- Envergure : 28,95m
- Longueur : 19,66 m
- Hauteur : 5,16 m
Poids
- A vide 7 640 kg
- En charge : 11 416 kg
- Maxi : 14 043 kg
- 28 passagers ou 24 blessés sur civière sur 3 niveaux ou 18 parachutistes et leur équipement
Ces appareils, furent produits à plus de 10 000 exemplaires à partir de 1940 et équipèrent de nombreuses armées alliées, dont la Royal Air force (RAF). Celle-ci appela dans sa nomenclature des matériels l’appareil Douglas Aircraft Company Transport Aircraft, en agrégé Dacota, mais bien vite, vu la provenance américaine de l’appareil, celui-ci devint le Dakota du nom de l’Etat américain. C’est ce surnom qui est passé à la postérité.
Les Dakota, véritables camions à tout faire du ciel, furent utilisés pour le parachutage des hommes et de matériels, pour le remorquage de planeurs, mais aussi pour le transport de munition, de carburant et d’approvisionnements divers, pour le rapatriement des blessés, le convoyage de sang pour les transfusions, etc.
Ils reprirent du service lors de la Guerre Froide au moment du blocus de Berlin par les troupes soviétiques qui empêchaient tout ravitaillement de l’enclave occidentale. Ils formèrent un véritable pont aérien.
Jean-François Prevéraud