
Centre de recherche et développement de Michelin Ladoux
© Pascal Guittet
En matière d’innovation et de technologies, ça bouge et ça avance dans le bon sens … y compris en France. Et on vous le prouve avec ces cinq informations qui nous ont mis de bonne humeur.
Un Français dans l’ISS
C’est le 15 novembre prochain que l’astronaute français Thomas Pesquet, va décoller du cosmodrome de Baïkonour (Kazakstan) à bord d’un lanceur Soyouz de type MS, avec l’astronaute américaine Peggy Whitson (Nasa) et le russe Oleg Novitskiy (de l'agence russe RSA), vers la station spatiale internationale (ISS), qui évolue à 400 kilomètres d’altitude. Là-haut, il devra mener une cinquantaine d’expériences pour l’ESA, dont une petite vingtaine pour le compte du Centre national d’études spatiales (Cnes). Leur retour est prévu le 20 avril 2017.
Le film ultra-mince d’Armor adopté en Californie
Une fois n’est pas coutume, c’est avec une start-up californienne, Novasentis, que le fabricant nantais de cartouche d’encre pour imprimante Armor a codéveloppé un film ultra-mince intelligent. Il servira de support pour des actionneurs haptiques destinés aux objets connectés portables : les "wearables".
Un nouveau centre de R&D chez Michelin…
Michelin a inauguré le 16 septembre son nouveau centre de R&D à Ladoux, à 10 km au Nord de son siège social à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dome). Il a investi 280 millions d'euros dans un bâtiment ultra-moderne de 67 000 mètres carrés, qui abritera 1 700 chercheurs d’ici 2018. L'édifice enjambe les pistes d'essais de Michelin, où sont testés 15 000 prototypes par an. Objectif de ce centre de R&D : casser les frontières entre les ingénieurs et les gens du marketing, explique l'Américain Terry Gettys, patron de la R&D de Michelin.
… et chez ParexGroup
ParexGroup vient d’investir 4,5 millions d’euros dans un nouveau centre de recherche et de développement de plus de 5 000 mètres à Saint-Quentin-Fallavier (Isère), rapporte notre confrère L’Usine Nouvelle. Il comprend notamment une unité pilote pour produire et tester les formulations de ses mortiers et colles issues de son laboratoire.
L’art de l’interface homme machine
L’artiste Dragan Ilic, amateur de physique et de mathématiques, a confié son corps à un bras robotisé dans une performance originale pour questionner le rapport entre l'homme et la machine. Il avait déjà détourné un robot industriel pour en faire une "machine à dessiner", Dans son nouveau projet, DI-2K4, il est lui-même assujetti à un bras robotisé industriel, comme si l'homme devenait un simple outil au service de la machine. A découvrir en vidéo ici.